VEJA : La basket équitable qui a du style
"Regarde" - c'est ce que VEJA veut dire en portugais. Et c'est exactement ce que Sébatien François-Ghislain, fondateur du label de baskets durables VEJA, souhaite réaliser. Que l’on regarde comment une basket est fabriquée.
Les deux camarades de classe Sébastien et François-Ghislain partent en 2004, avec seulement 5 000 euros de capital, au nord du Brésil, à la recherche de coopératives cotonnières pour la production de toile équitable. Pour la semelle de leurs baskets, ils ne voulaient que du caoutchouc naturel pur et ont donc visité la région amazonienne d'Acre.
Durant leur séjour au Brésil, ils calculent avec exactitude le prix de leurs baskets, afin que les personnes qui produisent les matières premières et les chaussures soient rémunérées équitablement.
Les baskets fairtrade de haute qualité VEJA, aujourd’hui connues dans le monde entier, sont depuis lors produites au Brésil. Les coûts de production d'une basket VEJA sont environ cinq à sept fois plus élevés que ceux d'une basket d'autres marques connues. VEJA paie aux agriculteurs environ trois fois le prix du marché mondial pour leur coton bio. Comment ça fonctionne ? Pas de publicité et pas de surproduction. Ainsi, VEJA peut investir son argent dans les coûts de production des chaussures, utiliser des matières durables et écologiquement neutres et payer des salaires équitables à ses employés.
Le cuir VEJA provient d'Uruguay – ici, pas de jungle défrichée pour les élevages bovins, le tannage est exempt de produits chimiques et se fait à l’aide d'extrait d'acacia. Toutes les étapes de la chaîne de production, de la récolte du coton à Ceará jusqu'au siège à Paris, sont contrôlées par la société de certification internationale indépendante Flo-Cert.
Le transport se fait également de manière la plus durable possible : les baskets VEJA sont expédiées dans des cartons de recyclage vers Le Havre, puis vers Paris. VEJA reçoit également une prime de sympathie de notre part pour la logistique externe : elle est gérée par l'organisation "Sans Frontières", un projet de réinsertion des chômeurs souffrant d’une dépendance.
Nous sommes de grands fans de VEJA - et vous ?
Texte : Roberta de Stadtlandkind